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peine

  • 5 mai 2024
  • 1 min de lecture

quand tout moche

je pas besoin de verbe

je photo l’absence

la perte d'une part de soi

il refuge dans les limbes

des voies invisibles

au fond du puits

petit enfer plus doux

bras d’honneur au monde

pour le réconfort d’âme

impossible sur le papier

d’homme sweet homme

il navigation sur frontière

entre bon à rien

et bon à tout faire

il métro l’indifférence

dans les barbelés du regard

il préférence au fond de son cœur

là où personne jugement

île déserte d’une utopie

paradis perdu

je scalpel avec lui

l’incision des limites du beau


quand la terre désastre le précipice

quand l'espérance fil à peu de choses

quand le malheur improviste la porte

quand l'être cher de sa chair

fourche de la faucheuse

plus rien ne manège rond

un ami deuil de sa fille

fumée des maux

sans flammes

sans chaleur

inconsolables

cendrier froid

pire

opium des pensées

sombres,



de tout cœur avec toi, Serge,

mbur - brocauteur 05/24


Texte librement inspiré par Loïc Demey après l'atelier ESPEC de Delphine R.

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2 Comments

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Guest
May 05, 2024
Rated 5 out of 5 stars.

Merci Michel

La mort dans l'âme

dans le coeur et le ventre

Dans les mains

Qui ne peuvent plus serrer

Dans la bouche

qui n'entend plus les rires

Les yeux inconsolables

Je la continue

alors que tout s'arrête

On n'est pas sérieuse à 29 ans

🖤

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Unknown member
May 05, 2024
Replying to

Vacuité des mots, et pourtant une envie irrépressible de manifester un balbutiement de vie, de solidarité, d’humanité. Michel

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