rue des fleurs

ni goncourt de poésie

et encore moins de circonstance

ni titres universitaires

et encore moins pignon sur rue

d’ailleurs celle des fleurs

s’est faite piétiner

violenter à coups de gueule

coups de menton ostentatoire

mâle prétentieux de bleus semés

sur la compagne de route

autant de cailloux

dans la chaussure

à se tordre de douleurs

à découvrir en voisin

l’abject à deux pas

à n’y rien comprendre

de cette part d’ombre

mise en lumière jetée en pâture

aux orties des fleurs fanées

jardinier des mots en discrédit

un autre uppercut une main levée

dans une humanité défaillante

décevante

tant de fois

trop.       mbur ~ brocauteur 02/24