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Hauts les cœurs

  • 20 janv.
  • 1 min de lecture

ce soir des étoiles d’acier

se bousculent

dans une maison blanche

en désordre,


l’esprit et la lettre

engourdis

à crier gare

les mots préfèrent hiberner

entre le marche pied

et le quai,


c’est ainsi des batteries

à plat

des intentions salubres

en berne

dans les décombres

des élections

des utopies douces

en fin de vie

oublient d’espérer

monde meilleur,


il ne fait guère mystère

qu’elle fait rage

à nos portes

scénario des pires

des espoirs brulés

paradis perdu

où les corbeaux

chassent des miroirs

les alouettes,


chimères du grand ouest

l’horizon n’est plus

et tombe à la verticale

comme un rideau de fer

sa brutalité crasse

sur nos phalanges

revanche des bas de plafond

fureur et bruit

dans tous les états,


je me saoule

de pensées éthyliques

à perdre la voix de toute sagesse

à la recherche de la poésie

épicée de sang et de folie

prête à éclater

de vie

tout sur son passage,


l’ivresse pour résister

le soleil à raviver

dans la langueur des corps

des langues déliées

goûter à tâtons

aux promesses de rosée

une dernière fois à l’ambre

laisser l’amer se rétrécir,


je sais des baisers

les plaisirs de peaux

réconciliées

amour et dévotion

l’ultime dialogue

seul étendard à brandir

pour oublier le bruit du monde

et ne pas finir à l’ombre,


mbur - brocauteur 01/25



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