des pleurs
- 24 mars 2024
- 1 min de lecture
En écoute possible : 1 mn58 de podcast
à la mélancolie
d’un baromètre tout bas
comme un midi sans lune
un jour sans raison
au souvenir des disparus
juste besoin de lâcher prise
seules les yeux comprennent
la douleur
aident à pleurer
témoins de tant de batailles
de rupture et souffrance
de heurts en remords
d’une douche en soi
se rincer une bonne fois
évacuer ce qui peut l’être
sous les sanglots
en défaisant les liens
qui serrent trop fort
à la volée
d’une réplique de ciné
même archi connue
ou d’un simple madame bourdelle
patrimoine immatériel
inscrit dans un moment de partage
la connivence se vit plus belle
du rire aux éclats
les larmes sans retenue encore
brillent de concert
le corps se déhanche
invite à la danse
du rire incontrôlé
la joie est souvent insensée
ne jamais la perdre de vue
au départ
de l’être cher
aimé dans sa chair
l’insupportable réalité
se consoler sous un arbre de fortune
les yeux prennent le pas
sur la bienséance
personne au fond de soi
n’a plus envie de retenir
quoi que ce soit
les larmes viennent à la rescousse
embuer notre vue
offrir autant de paysages flous
en retour
à l’instinct d’émotion
d’un moment de pure beauté
bach à l’écriture d’une passion
bashung comme un lego
d’autres sons
au souvenir d’une pleine lune
le sel s'invite
et pourtant boys don’t cry
chante robert smith
dans le silence
à la fleur de peau
se confond autre chose
l’incontrôlable
le précieux
le moment où
une larme suffit
à notre bonheur,
mbur ~ brocauteur 03/24
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